Abstract 2016/2 p. 542

Lancé le 14 novembre 2001, le cycle de Doha, encore appelé Programme de Doha pour le développement, a connu des échecs répétitifs. Son ambition dès le départ était de lier le commerce et le développement, et partant, de déterminer la contribution des règles commerciales à la lutte contre la pauvreté. C’est en regard de cet objectif que seront analysées les deux mesures majeures qui en sont issues. Il s’agit, d’une part, de l’accord de facilitation des échanges, lequel vise la simplification des mesures qui entravent les échanges commerciaux ; et, d’autre part, du Paquet de Nairobi spécifiquement dédié aux pays en développement. Car, non sans contradiction, le cycle de Doha consacre la primauté de la logique libérale issue des Accords du cycle d’Uruguay, qu’il était pourtant supposé corriger. Censé forger un compromis entre le commerce et le développement, il apparaît finalement comme le rendez-vous manqué de l’OMC avec le développement.

 

 

Launched on 14 November 2001, the Doha Round, also called the Doha Development Agenda, has experienced repetitive failures. His ambition from the outset was to link trade and development, but also to determine the contribution of trade rules in the fight against poverty. It is with regard to this goal that will be analyzed the two main ensuing measures. It is question, on one hand, of the Trade facilitation agreement, which aims simplifying customs measures that impede the trade; and, on the other hand, the Nairobi Package specifically dedicated to developing countries. Thus, not without contradiction, the Doha Round dedicates the primacy of the liberal logic stemming from the Uruguay Round agreements, which it was supposed to correct. Supposed to forge a compromise between trade and development, this Round appears finally as the missed opportunity of the WTO with the development.

 

 

 

 

 
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