Abstract 2013/1 p. 147
Dans la mesure où les organisations internationales épousent des formes très diverses, il n’est pas surprenant que la clause sur la lex specialis, insérée dans le projet d’articles de la CDI sur la responsabilité des organisations internationales, ait suscité le débat. L’absence d’un droit coutumier clairement identifiable régissant la responsabilité des organisations internationales accentue le rôle accordé à l’argument de la spécialité. La lex specialis jouit en effet d’une marge de manoeuvre plus étendue lorsqu’elle ne risque pas de venir heurter une pratique générale considérée comme bien établie. La répartition des rôles entre droit spécial et droit général se démultiplie au demeurant, la « spécialité » empruntant des formes diverses lorsqu’il s’agit de la responsabilité des organisations internationales. Ces diverses formes de spécialité sont analysées ici, en réponse aux contributions de MM. Bodeau-Livinec et Marhic.

Insofar as international organizations espouse a variety of forms, it is not surprising that the provision on lex specialis included in the draft articles of the ILC on Responsibility of international organizations has sparked debate. The absence of a clearly identifiable customary law governing the responsibility of international organizations highlights the role to be given to the argument of pecialty. Lex specialis actually plays a wider role when it is not likely to impinge a well-established general practice. The division of roles between special and  general law operates moreover on different scales, the “specialty” taking different forms when it comes to the responsibility of international organizations. These various forms of specialty are analyzed here, in response to contributions from MM. Bodeau-Livinec and Mahric.
 
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